2012/01/06

Les Cours de Module: santé publique

 Les Cours de Module: santé publique

دروس مقياس الصحة العامة لطلبة الشبه طبي

Santé publique
I concept de la santé :
A – la santé : se définit selon les modes suivants :
1 – abord perceptuel : l’organisation mondiale de la santé définit la santé comme
étant un état de complet bien être physique, mental et social.
2 – abord fonctionnel : la santé est considéré comme étant un état de capacité
optimale d’accomplir efficacement des rôles et des taches pour lesquels le sujet
a été socialisé.
3 – abord qui utilise le concept d’adaptation : la santé étant alors l’ajustement
réussi et permanant d’un organisme à son environnement. La maladie
correspond à un défaut d’ajustement. La notion de santé revêt un caractère
multidimensionnel selon les contextes sociaux et culturels et selon d’autres
caractéristiques relatives aux individus notamment leur niveau socioéconomique
et leur axés aux sonis.
B – la santé est multifactorielle et dépend de plusieurs déterminants :
II – santé publique :
La santé publique est devenue historiquement une discipline autonome qui
s’occupe de la santé globale et de la maladie des populations. Son objectif est la
mise en place de systèmes et de services incluant des activités planifiées de
promotion et de protection de la santé, de prévention de la maladie, de
traitement et de réadaptation des malades, d’éducation de la santé, de recherche
d’administration et autres…
La santé publique est au collectif se que la médecine est à l’individu. Elle
intègre le concept de santé à la société, lui donnant une dimension nouvelle qui
ne saurait se limiter à la somme des santés individuelles.
III – moyens de la santé publique :
A – organisation sanitaire et sociale :
1 – système de santé
1 – a – définition : le système de santé est un ensemble de moyens
organisationnels, humains, structurels et financiers destinés à réaliser les
objectifs d’une politique de santé.
1 – b – objectifs : le système de santé doit être en mesure d’identifier les besoins
de la population, déterminer les priorités et mettre en place les actions de santé
permettant de réaliser des objectifs prédéfinis.
1 - c – les moyens du système de santé :
1 - c – 1 – la restauration de la santé : consiste en une distribution de soins à
l’individu malade.
1 - c – 2 – la prévention : a pour rôle d’éviter ou de réduire le nombre et la
gravité des maladies et des accidents.
1 - c – 3 - la promotion de la santé : élargie le concept de la prévention en
mettant à la disposition des populations les moyens d’augmenter leur capital
santé.
1 - c – 4 – l’éducation pour la santé : met à la porté de tous l’information
nécessaire à des choix adaptés à la santé présente et futur.
1 - d – les qualités d’un système de santé :
1 - d – 1 – Global : ne doit négliger aucun secteur, en particulier la prévention.
1 - d – 2 – Accessibilité : dans ses dimensions géographiques (proximité) et
économique ( cous).
1 - d – 3 – Efficace : autant d’un points de vu économique que technique.
1 - d – 4 – Acceptable : importance de l’assentiment de la population à laquelle
est appliqué un système de santé quelconque.
1 - d – 5 – Planifiable et évaluable :
1 - d – 6 – Souple et modifiable : doit être en mesure de s’adapter à toute
nouvelles situations de santé, de progrès technologiques ou des conditions socioéconomiques.
2 – les systèmes de santé :
Ils sont caractérisés par leur diversité et sont fonction des caractéristiques
socioculturelles propre à chaque pays. On décompose les systèmes de santé en 3
types de systèmes :
2 – a – les systèmes modernes : composés des hôpitaux, des polycliniques, des
salles de soins… et ou travaillent des médecins, des infirmiers et l’ensemble des
personnels professionnels officiels. Ses activités reposent sur la théorie
scientifique de l’explication des maladies et de la santé. Il a fondé la médecine
expérimentant de façon systématique les techniques et ne les appliquant qu’une
fois leur efficacité et leur faible nocivité prouvée. Seul ce système bénéficie des
garanties de la sécurité sociale.
2 – b – le système traditionnel : qui regroupe les pratiques dites traditionnelles
ou parallèles mise en oeuvre par des praticiens dits traditionnels car non
reconnus pour la médecine moderne. Leurs techniques font appel à une
explication magico religieuse du monde.
2 – c – le système populaire : regroupe toutes les pratiques familiales de soins
qu’une mère prodige à ses enfants, qu’un enfant donne à ses parents âgés. On
estime que ce système permet de découvrir jusqu’à 70% des besoins ressentis
par la population. L’autonomie rentre bien entendu dans ce cadre.
Chaque système conteste les méthodes d’évaluation des uns et des autre,
refusant mutuellement les critères de mesure d’efficacité. Ainsi, le système
moderne ne reconnaît pas la validité du système traditionnel, car ne pouvant être
expérimenté de façon scientifique. En retour le système traditionnel a tendance à
se protéger et à ne pas donner d’information, fondant une partie de sa technique
sur le secret.
3 – les types de la protection sociale de la population : il en existe 2 :
3 – a – système de sécurité sociale : c’est un système universel couvrant toute la
population.
3 – b – système des assurances sociales : basé sur le versement préalable d’une
cotisation ; il est le plus souvent à prédominance publique.
A noter qu’avec ce système coexiste dans de nombreux pays l’aide social, autre
forme de protection n’imposant pas de cotisation. Elle est un droit réservé à des
catégories sociales particulières (personnes âgés, les handicapes, sans ressource
ou atteintes de certaines maladies).
4 – la part des dépenses de santé dans le produit intérieur brut (PIB) : cet
indicateur rapporte les dépenses de santé au PIB en partant de la richesse
nationale consacrée à la santé.
5 – le financement du système de santé :
5 – a – financement par l’impôt :
5 – b – financement par les cotisations sociales : provenant soit des employeurs
soit des assurés.
5 – c – autres modes moins importantes : se sont les assurances privées, les
mutuelles, les collectivités publiques, le patient.
6 – les producteurs de soins :
6 – a – les établissements de santé : publics ou privés et dont le mode de
financement se fait par paiement à la journée d’hospitalisation.
La dotation globale : il y’a 9 titres incluant des chapitres :
1 – les dépenses du personnel.
2 – la formation.
3- l’alimentation.
4 – la pharmacie.
5 – la prévention.
6 –l’entretient.
7 – l’outillage médical.
8 – les autres dépenses de fonctionnement.
9 – les oeuvres sociales.
Paiement à la pathologie.
6 – b – les médecins : sont rémunérés selon 4 modes :
- A l’acte.
- a la capitation.
- par pathologie.
- par salaire.
7 – les pouvoirs publics : définit la politique de santé est du ressort de l’état.
Cependant son rôle dans le control et la gestion du système de santé varie d’un
pays à un autre.
IV – l’organisation du système de santé nationale :
La contractualisation : outil préviligié de la reforme hospitalière.
1 – Rappel des principaux objectifs de la reforme hospitalière :
- Adapter l’offre de sois aux besoins de la population.
- Adapter les statuts de professionnels de santé à leurs obligations respectives.
- Améliorer les efficacités des dépenses et la qualité des soins.
- Réaffirmer les obligations de tous les intervenants dans la santé du citoyen.
2 – Genèse du projet de reforme et de la contractualisation :
- Cahier de reforme du système national de la santé et de la sécurité sociale
1988.
- Assises nationales de la santé et la charte de la santé de 1998.
- Conseil national des reformes hospitalières.
- Projet de loi sanitaire 2003.
3 – les supports juridiques de la contractualisation :
- Loi de finance de 1994 et 1998.
- Nouveaux statuts et organigramme de 1998.
- Instruction N°15 (2001) instituant le calcul des cous à l’hôpital.
- Décret exécutif 04-101 du 1 avril 2004 fixant les modalités de contribution
financière des organismes de sécurité sociale au financement des établissements
publics de santé.
4 – conséquences, finalité et impact de la contractualisation sur la gestion de
l’hôpital :
4 – 1 –Prise en charge du malade : adaptation culturelle et géographique.
4 – 2 – l’autonomie : A travers la décentralisation, régionalisation et carte
sanitaire renouvelée.
4 – 3 – le projet d’établissement :
4 – 4 – la traçabilité : rationalité, sécurité et responsabilité.
4 – 5 – l’accréditation : alignement aux normes internationales.
5 – organes et moyens de pilotage de la contractualisation :
5 – a – les organes :
Le conseil d’administration.
Le conseil scientifique ou médical.
Les autre comités de reforme.
5 – b – les structures :
Le bureau des entrés :
5 – c – les acteurs : les responsables médicaux et paramédicaux.
5 – d – les outils :
Le système d’information hospitalière.
La fiche navette.
La nomenclature des actes.
Le calcul des cous.
5 – e – la formation :
La sensibilisation.
La mise à niveau.
L’implication et la motivation.
V – organisation et fonctionnement des établissements publics de santé :
1 – Les établissements hospitaliers spécialisés (EHS) :
1 – a – assise juridique : c’est le décret exécutif N°97_ 465 de 02 Décembre
1997 fixant les règles de création d’organisation et de fonctionnement des EHS.
1 – b – définition : c’est un établissement public à caractère administratif dot é
de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Il est créé par décret exécutif sur proposition du ministre chargé de la santé et
après avis du Wali et placé sous la tutelle du Wali de la Wilaya du siège de
l’établissement.
1 – c – les taches : l’EHS est constituée d’une ou plusieurs structures destinées à
la prise en charge :
D’une maladie déterminée, de l’affection d’un appareil ou d’un système
organique donné ou d’un groupe d’age déterminé.
La dénomination de l’EHS comprend la spécialité correspondante aux activités
qui y sont assurés.
Dans son domaine d’activité l’EHS a pour taches :
- La mise en oeuvre des activités de prévention, le diagnostic de soins, de
réadaptation médicale et d’hospitalisation.
- L’application des programmes nationaux, régionaux et locaux de santé.
- Contribuer au recyclage et au perfectionnement des personnels de service de
santé.
- L’EHS peut servir de terrain de formation paramédicale et en gestion
hospitalière.
1 – d – l’organisation administrative : L’EHS est administré par un conseil
d’administration et dirigé par le directeur. Il est doté d’un organe consultatif : «
conseil médical »
D – 1 – le conseil d’administration : Délibère sur :
Le plan de développement à cour et moyen terme.
Sur le projet de budget de l’établissement.
Les comptes prévisionnels.
Les projets d’investissement.
Les projets d’organigramme des services.
Les programmes annuels d’entretien et de maintenance des bâtiments et des
équipements.
Les conventions avec les établissements de formation.
Le règlement intérieur de l’établissement.
L’acceptation ou le refus des dons et legs.
D – 2 – le directeur : il est responsable de la gestion de l’EHS, à ce titre :
Il représente l’établissement en justice et dans tous les actes de la vie civile.
Il est ordonnateur de dépenses de l’établissement.
Il prépare les projets de budget provisionnel et établit les comptes de
l’établissement.
Il met en oeuvre les délibérations du conseil d’administration.
Il établit le rapport annuel d’activités qu’il adresse à l’autorité de la tutelle, après
approbation du conseil d’administration.
Il passe tout contrat, marché, convention et accord dans le cadre de la
réglementation.
Il exerce le pouvoir hiérarchique sur l’ensemble des personnels placés sous son
autorité.
Il exerce le pouvoir de nomination et de gestion sur l’ensemble des personnels
de l’établissement à l’exception de ceux pour les quels un autre mode de
nomination est prévu.
Il peut déléguer sous sa responsabilité sa signature au profit de ses
collaborateurs.
D – 3 – le conseil médical : il est chargé d’émettre des avis techniques.
1 – e – l’organisation financière : la nomenclature budgétaire de l’EHS est fixée
par arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et celui chargé des finances.
Le budget de l’EHS comporte un titre de recette et un titre de dépenses.

 Les Cours de Module: santé publique

monte escalier

4 التعليقات:

غير معرف يقول...

بارك الله فيكم

غير معرف يقول...

merci

GERTRUDIS CANDELARIO يقول...

J'ai longtemps ressenti un lien particulier avec la phytothérapie. Tout d’abord, c’est naturel, Charlie a fréquenté le même petit collège du sud de la Californie - le Claremont Men’s College - bien qu’il ait abandonné ses études pour s’inscrire à la Julliard School of the Performing Arts à New York. S'il avait séjourné à Claremont, il aurait été senior l'année où j'ai commencé là-bas; Je me suis souvent dit que c'était la raison pour laquelle il était parti quand il a découvert que j'avais l'herpès. Donc, ma vie a été solitaire, toute la journée, je ne pouvais pas supporter la douleur de l'épidémie, puis Tasha me présente au Dr Itua qui utilise ses médicaments à base de plantes pour la guérir de ses deux semaines de consommation. Je passe une commande à lui et il la remet à mon bureau de poste, puis je la récupère et l'utilise pendant deux semaines. Toute ma plaie est guérie complètement plus aucune épidémie. Je vous dis honnêtement que cet homme est un grand homme, je lui fais confiance La phytothérapie tellement que je partage cela pour montrer ma gratitude et aussi pour faire savoir aux personnes malades qu’il ya de l’espoir avec le Dr Itua. Phytothérapie à base de plantes.Dr Itua Contact Email.drituaherbalcenter@gmail.com/ info@drituaherbalcenter.com. Whatsapp...+2348149277967
Il guérit.
Herpès,
Breast Cancer
Brain Cancer
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL.
Hépatite
Lung Cancer
H.P.V TYPE 1 TYPE 2 TYPE 3 ET TYPE 4. TYPE 5.
HIV
Cervical Cancer
Colo-rectal Cancer
Blood Cancer
SYPHILIS.
Diabetes
Foie / Rein Inflammatoire
Épilepsie

غير معرف يقول...

Merci pour l'information

إرسال تعليق

 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes | Affiliate Network Reviews